Re: Re: reorganisation and destruction of irish catholic churches

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#768283
Armandd
Participant

Bon jour Chucker Law

I write somes recherches concerning Hoche for you.

Le général Lazare Hoche (1768-1797), commandant en chef l’armée de la Moselle en octobre 1793, est connu comme le” pacificateur” de la Vendée. Ce titre n’est sans doute pas totalement usurpé, mais comme beaucoup de ses collègues, il a commencé par exercer une répression sanglante, notamment dans l’affaire de Quiberon au mois de juin 1795 contre le royalistes débarqués dans cette presqu’île. L’un de ses collègues, le général Humbert, aurait promis la vie sauve aux émigrés, s’ils se rendaient et près de 800 d’entre eux ont effectivement déposé les armes. Hoche affirma ne pas avoir été au courant de cette promesse et, après avoir reçu confirmation du comité de Salut public parisien, il fit procéder à l’exécution des 800 malheureux au lieudit de Brech, près d’Auray. Mais, au contact quotidien de la guerre de Vendée, il se rend compte de la valeur exceptionnelle de ces Vendéens et cherche à informer, sans succès, les autorités parisiennes sur un nécessaire changement de politique. C’est ainsi qu’il écrit : “Il y a dans ses enfants de l’honneur et du courage. La Révolution a eu tort de le méconnaître ; soyez assez justes pour revenir sur des erreurs que, dans les premiers temps, on pouvait répandre en France, afin d’exciter l’enthousiasme ; mais croyez bien que tout ce que j’ai accompli sera inutile si vous continuez le système jusqu’à présent suivi. C’est un pays exceptionnel que la Vendée : il faut donc la laisser se régir avec des lois exceptionnelles, car une guerre pareille, renouvelée dans quelques années perdrait le gouvernement… Inspirez de la confiance aux Vendéens par des mesures même un peu contre-révolutionnaires ; flattez leurs idées religieuses ; faites des concessions à leur fanatisme monarchique et surtout au désir immodéré qu’ils ont tous de ne pas perdre de vue le clocher de leur village…”

Ce sont de tels propos réalistes d’un homme de terrain qui lui ont valu la réputation de pacificateur qu’il devint finalement au fil des événements. Hoche fut affecté par la suite en Allemagne où il mourut le 18 septembre 1797 d’une hémoptysie.

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